Restaurant le Montparnasse 25
Restaurant de l’hôtel Méridien Montparnasse, Grand restaurant Paris 14 Montparnasse
Par julieGuide Restaurant note ce grand restaurant 3 étoiles
Dîner au restaurant Montparnasse 25, hôtel Méridien Montparnasse Paris 14è
D’abord le Merlan pané, céleri rémoulade à la vanille
Une envie gourmande, la perfection d’une cuisson moelleuse, d’une croquette croustillante, d’une chair de merlan fondante. Merveilleusement simple, le souvenir du cèleri rémoulade de la cantine, mon entrée préférée, mais version paradis, zéro défaut, craquant, vanillé, fin, en harmonie avec le poisson chaud, le souffle de Dieu qui descend sur terre, l’instant fugace d’une bouchée. Simplement merveilleux.
On n’attend pas ce type d’entrée au restaurant Montparnasse 25 mais on n’est pas déçu.
Saint-Jacques en carpaccio, vinaigre balsamique, crème fouettée au caviar, guacamole et queue de homard
Entrée fraîche, légère, luxueuse, sophistiquée. Entrée de légende, entrée de palace, de repas princier, de cuisine élyséenne, de coquetterie d’ambassadeur-roi.
Saint-Jacques ultra fraîche en rosace, émincée, crue. Rond de crème épaisse aux grains gris noirs, marbrures vert clair de l’avocat en fine purée.
Queue de homard bleu en promontoire, entière, beaux tronçons, belle couleur blanche et vermillon. Consistance parfaite, mélange onctueux, savoureux, inspiré.
Une assiette reine qui brille, chère, exquise, et inoubliable.
Une entrée digne du Bristol, du Meurice, du Georges V ou du Crillon, inattendu au restaurant Montparnasse 25, là encore, le chef surprend.
Bar rôti au citron, sauce homardine, macaronis à la truffe noire
Rien à dire qu’à déguster. Suprême de bar acidulé sur la peau, chair tendre et délicate, cuisson une fois de plus réussie comme rarement, onctuosité de la crème liquide aux crustacés, quelques macaronis al dente truffés, explosion de bonheurs, pétillement des saveurs, un poisson délicat magnifié.
Sanglier sauté, cuit en 3 façons, compotée de boudin aux pommes
Un plat canaille et gourmand par excellence.
Fabuleux, sublime, le sanglier est fondant, tendre comme de l’agneau de lait de 3 jours. D’une exquise finesse, la viande ne se marie au boudin explosé et à la pomme tiède épicée que pour le meilleur. Une fois de plus, le plat, très copieux, est exécuté à la perfection.
Aucun chef ne pouvait rivaliser avec la cuisine de Christian Moine ce jour-là. Pas possible. Inhumain. Transcendant. Bouleversant. Il n’y avait qu’un endroit sur terre où il fallait être ce soir, c’était à Montparnasse. L’alternance des genres était incroyable, mise en bouche de cantine parfaite, entrée de roi, poisson de grand restaurant, plat de gourmand, comme si un tennisman avait gagné une finale en jouant un set comme Borg, le deuxième comme Lendl et le troisième comme Mac Enroe, un exercice de styles à la Queneau, un des meilleurs repas de 2006 pour entamer 2007.
Le Nouvel Observateur ne s’y est pas trompé, publiant une pleine page élogieuse sur la cuisine du chef Christian Moine la même semaine, il est en état de grâce, courez-y !
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Le Montparnasse 25, Christian Moine in english
Restaurant
le Montparnasse 25
Restaurant de l’hôtel Méridien Montparnasse (niveau A)
Grand restaurant Paris 14 Montparnasse
Chef Christian Moine
19, Rue du Commandant Mouchotte
75014 PARIS
01 44 36 44 25
www.m25.fr
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