Top Chef : présentation du jury

Top Chef, c’est l’émission phénomène de la chaîne M6. Voilà maintenant plus de deux ans que le concept a conquis des millions de français et de belges, venus rêver devant l’art culinaire des candidats qui participent au programme.

Pour ceux qui ne connaissent pas très bien Top Chef, la règle est simple : après un casting réalisé dans toute la France et la Belgique, douze jeunes espoirs de la cuisine s’affrontent sous forme d’épreuves pour tenter de remporter le titre de Top Chef, et la coquette somme de 100 000 euros.

Chaque semaine, un candidat plie bagage après vote du jury : ces derniers sont composés de Ghislaine Arabian (la seule femme juré du concours), Christian Constant, Jean-François Piège et Thierry Marx. Quatre jurés, très connus dans leur milieu mais inconnus au bataillon pour le commun des mortels qui ne fréquente pas toujours les restaurants gastronomiques.

Voici donc un petit résumé du parcours de ces grands chefs étoilés pour briller en société. Ou du moins, devant tous les fans de Top Chef.

GHISLAINE ARABIAN

Ghislaine Arabian, c’est la touche féminine du jury. Mais que l’on ne s’y méprenne pas : elle est loin d’être la plus douce. Connue pour ses répliques saignantes, cette blonde d’origine Belge a fait ses armes au Pavillon Ledoyen,où elle officiait entre 1992 et 1998. C’est d’ailleurs lors de cette période qu’elle obtient deux étoiles au Guide Michelin, ce qui fait d’elle la première femme de l’époque à obtenir cette récompense.

Côté cuisine, ça donne quoi ?  Ghislaine Arabian est influencée par la cuisine flamande, rappel à ses origines du Nord. On retrouve d’ailleurs toutes ces saveurs dans son restaurant parisien “Les Petites Sorcières”, un néo-bistrot aux plats traditionnels exécutés à la manière d’un grand chef.

Ce qu’elle apporte dans Top Chef ? Une bonne dose de mauvais caractère, un brin attachant. Ghislaine Arabian n’est pas souvent éblouie par les recettes des candidats, mais lorsque c’est le cas, on est au moins sûrs qu’il s’agit d’une réussite.

CHRISTIAN CONSTANT

Véritable passionné de la cuisine, Christian Constant s’est épris de l’art culinaire à l’âge de quatorze ans. Après un passage au Ritz et quelques expériences de commis, le chef pose ses valises au Crillon, dans les cuisines des Ambassadeurs. Après huit années de bons et loyaux services, Christian Constant se lance dans son aventure personnelle et ouvre son premier restaurant en 1996, “Le Violon d’Ingres”, récompensé d’une étoile au Guide Michelin. Quelques années plus tard, “le Café Constant” et “Les Cocottes de Christian Constant” s’imposent comme les restaurants emblématiques d’une cuisine traditionnelle aux plats mijoités.

Côté cuisine, ça donne quoi ? Christian Constant aime la cuisine généreuse, ce qui se ressent fortement dans les cartes de ses restaurants. Cet enfant du Sud-Ouest vient d’ailleurs d’ouvrir son dernier restaurant à Toulouse. Véritable lieu classé au patrimoine historique, “Le Bibent” rend hommage aux produits du terroir de la région.

Ce qu’il apporte dans Top Chef ? Une belle dose de sagesse et de gourmandise. Christian Constant, c’est à la fois la voie de la raison et le défenseur des belles assiettes bien garnies. Un brocoli fondu dans une masse de salade, très peu pour lui.

JEAN-FRANCOIS PIEGE

Petit prodige des fourneaux, Jean-François Piège, c’est la star du jury de Top Chef. Il débute dans le métier à quatorze ans en étant commis dans les cuisines des Ambassadeurs, aux côtés de Christian Constant (belle coïncidence!) mais c’est surtout avec Alain Ducasse que le surdoué de la cuisine perfectionne son talent. Quelques années plus tard, Jean-François Piège fait un retour aux sources en prenant les rênes des Ambassadeurs. En 2009, Jean-François Piège quitte la vie de Palace pour se consacrer à la Brasserie Thoumieux, son projet personnel situé au rez-de-chaussé de l’hôtel Thoumieux. Un an plus tard, la table gastronomique “Jean-François Piège” voit le jour au premier étage de l’établissement, récompensé de deux étoiles au Guide Michelin.

Côté cuisine, ça donne quoi ? Jean-François Piège, c’est l’équilibre des saveurs et des matières. Sa cuisine est très personnelle, à la fois traditionnelle et très technique, à l’image de l’oeuf au blanc-manger, une recette phare qu’il a créé lors de son passage aux Ambassadeurs.

Ce qu’il apporte dans Top Chef ? Une certaine rigueur. Quand c’est pas réussi, il le dit. Pour lui, le visuel compte presque autant que le goût du plat. A l’image des oeuvres d’arts qu’il sert dans son restaurant.

> Voir les critiques et avis des internautes concernant la Table de Jean-François Piège

THIERRY MARX

Thierry Marx, c’est le combattant des fourneaux. Enfant, il a grandi dans le quartier de Ménilmontant, là où ses désirs de devenir boulanger prennent vie. Ce n’est pas encore la cuisine qui l’attire, mais il est sur le bon chemin : il s’inscrit en CAP pâtissier à l’âge de 18 ans. Après une très mauvaise expérience dans l’infanterie de la marine, Thierry Marx rentre en France où il enchaîne les petits boulots avant de revenir à ses premières amours : la cuisine. Il fréquente les cuisines de Ledoyen et Robuchon avant de se faire remarquer par le Regency Hôtel de Sydney et d’en devenir le chef. Thierry Marx voyage de cuisine en cuisine, entre Tokyo, Hong-Kong et Singapour. Mais c’est à Pauillage, au Relais et Château Cordeillan-Bages qu’il décroche sa première étoile au Guide Michelin. En 2010, Thierry Marx prend la tête de la restauration du Mandarin Oriental Paris : un an plus tard, il ouvre le restaurant Sur-Mesure by Thierry Marx, le Camélia et un comptoir de pâtisseries, clin d’oeil à sa formation de base. Il reçoit sa seconde étoile en février 2012.

Côté cuisine, ça donne quoi ? Thierry Marx est un fervent adepte de la cuisine moléculaire. Il aime le fin, le beau, le précis. A la manière d’un petit chimiste, il transforme souvent ses cuisines en laboratoire d’expérimentation pour en sortir de nouvelles formules, gourmandes et spectaculaires à la fois.

Ce qu’il apporte dans Top Chef ? Son parcours atypique est un exemple pour les candidats qui se cherchent encore culinairement parlant.